16 novembre 2020

Les élections pour le Conseil supérieur et les Conseils régionaux de l’ordre des experts-comptables ont lieu du 8 au 22 novembre 2020.

Bien entendu, n’étant pas diplômés, les étudiants, stagiaires et mémorialistes ne votent pas. Mais soucieux de vous informer, l’ANECS a tout de même souhaité en savoir plus sur ce que contiennent les programmes des candidats à la présidence du Conseil supérieur concernant le stage et le diplôme, qui nous concernent directement. Nous avons également questionné Nicole CALVINHAC, Vice-présidente du CSOEC en charge de la Formation, sur ces mêmes sujets.

Vous trouverez ci-après les réponses du candidat Lionel CANESI pour la liste Fier d’être expert-comptable, soutenue par ECF et Union des Libéraux.

 

En prévision des épreuves de mai 2021, qui pourraient elles aussi être impactées par la situation sanitaire, quelles actions envisagez-vous de mettre en œuvre auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour optimiser le niveau d’information à destination des candidats, tant en cas d’annulation que de maintien, et leur éviter de revivre les périodes de doute et d’attente de 2020 ? 

Gouverner c’est prévoir, notre instance aurait dû dès le mois de mai anticiper et organiser avec l’éducation nationale une régionalisation des épreuves écrites et le passage des mémoires en visioconférence. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’échanger avec le président de l’ANECS dès le mois d’octobre sur ce sujet en lui précisant que je pouvais mettre à disposition des salles à Nice, Toulon et Marseille pour ma région. Si je suis élu, je poursuivrai ce projet de régionalisation en y associant l’ANECS.

Nous devons déjà anticiper les épreuves du mois de mai 2021, il est intolérable de laisser des stagiaires dans l’incertitude. C’est l’aboutissement d’un long parcours et nous devons les accompagner. Les stagiaires, je le revendique et l’assume depuis longtemps, font déjà partie de la grande famille des experts-comptables.

 

Le DSCG a lui aussi été impacté par le contexte sanitaire. Si la session 2020 a bien été maintenue, nombreux sont ceux (dont l’APDCG et l’ANECS) qui déplorent la suppression de la double correction des épreuves écrites cette année. Cette mesure dommageable pour les candidats pourrait avoir pour conséquence une baisse du nombre de diplômés et in fine en une baisse du nombre de stagiaires. Quelles démarches comptez-vous entreprendre auprès du ministère pour garantir que cette mesure, présentée comme temporaire, ne devienne pas permanente ?

Le constat est simple : défendre la profession et les futurs diplômés pour maintenir un niveau d’exigence et la qualité du diplôme. Cela n’a pas été assez fait ces quatre dernières années et il faut maintenant des élus concernés par ce sujet et prêts à dire « stop » aux pouvoirs publics. 

Le DSCG est le point d’entrée du stage et une double correction est une garantie d’une meilleure équité pour le candidat.

Concernant l’entrée en stage des DSCG incomplets, nous devons continuer la pédagogie mise en œuvre depuis 2014 lorsque j’étais contrôleur national du stage et expliquer les risques d’invalidation du stage s’ils ne valident pas le DSCG. En PACA, j’ai en parallèle mis à disposition des stagiaires DSCG incomplets des formations gratuites aux UV, tout doit être fait pour les aider à valider les UV.

Nous mettrons en place une ligne directe avec le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour faire valoir notre position et se faire écouter.

 

Pensez-vous que ces difficultés rencontrées autour des diplômes pourraient impacter l’attractivité de la profession ?

Les diplômes sont notre première carte de visite, ils sont la garantie de notre sérieux et de notre expertise. Nous devons les protéger et les valoriser.

Je suis soucieux des difficultés rencontrées aujourd’hui par les étudiants et les nouveaux diplômés car cela témoigne du retard que nous avons pris. Il est désormais temps de nous tourner vers l’avenir.

Nous devons proposer des formations sur l’exploitation de la data, s’engager sur la voie de la comptabilité prédictive, adapter le mode de management des cabinets pour mieux répondre aux attentes des jeunes générations.

 

De façon plus globale, pouvez-vous nous exposer votre programme concernant le stage et le diplôme d’expertise comptable ?

Nous devons être fiers de notre diplôme, du cursus que nous avons réalisé et que vous allez bientôt achever pour un grand nombre d’entre vous. 

Je souhaite que le stage, qui prépare des experts-comptables techniciens, intègre des formations pour préparer des experts-comptables chefs d’entreprises (management, marketing, communication, …). Un jeune diplômé a vocation à s’installer en libéral ou à s’associer. Il doit être armé pour affronter ce merveilleux défi.

Nous sommes experts-comptables et fiers de l’être ! Notre diplôme est reconnu et nous prenons l’engagement d’en préserver la qualité et la rigueur. Il convient d’améliorer les conditions de réalisation des stages, afin que les futurs collaborateurs correspondent mieux aux besoins des cabinets. La loi PACTE et le relèvement des seuils soutenus par l’équipe sortante du CSOEC et par la CNCC vont profondément impacter la capacité des cabinets à accueillir des stagiaires. Nous nous engageons à permettre à tous les cabinets libéraux d’accueillir des stagiaires en modernisant notre diplôme !

Pour découvrir l’ensemble de notre programme : www.fier-ec.fr

 

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Nota : Sollicité pour répondre aux mêmes questions, Stéphane BENAYOUN, candidat Visions d’experts, n’a pas donné suite à notre demande.

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