16 novembre 2020

Les élections pour le Conseil supérieur et les Conseils régionaux de l’ordre des experts-comptables ont lieu du 8 au 22 novembre 2020.

Bien entendu, n’étant pas diplômés, les étudiants, stagiaires et mémorialistes ne votent pas. Mais soucieux de vous informer, l’ANECS a tout de même souhaité en savoir plus sur ce que contiennent les programmes des candidats à la présidence du Conseil supérieur concernant le stage et le diplôme, qui nous concernent directement. Nous avons également questionné Nicole CALVINHAC, Vice-présidente du CSOEC en charge de la Formation, sur ces mêmes sujets.

Vous trouverez ci-après les réponses du candidat Philippe ARRAOU pour la liste Osons ensemble !

 

En prévision des épreuves de mai 2021, qui pourraient elles aussi être impactées par la situation sanitaire, quelles actions envisagez-vous de mettre en œuvre auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour optimiser le niveau d’information à destination des candidats, tant en cas d’annulation que de maintien, et leur éviter de revivre les périodes de doute et d’attente de 2020 ?

Notre équipe est très majoritairement composée de jeunes diplômés qui ont finalisé leur DEC récemment, et qui portent une sensibilité particulière à ce sujet encore frais dans leur mémoire.

Nous souhaitons gérer différemment le CSOEC mais nous sommes conscients que son rôle pour l’organisation du DEC se limite à des recommandations auprès du Ministère car il s’agit d’un diplôme d’Etat. Il ne serait pas honnête de faire des promesses non réalisables. Nous préférons dire que nous serons attentifs à ce que les épreuves se passent au mieux, et que l’Ordre sera prêt à mettre des moyens à disposition si cela devait être utile.

Nous utiliserons avec vigueur la puissance institutionnelle pour la relation avec les pouvoir publics, et nous exprimerons le fort besoin de nouveaux diplômés.

 

Le DSCG a lui aussi été impacté par le contexte sanitaire. Si la session 2020 a bien été maintenue, nombreux sont ceux (dont l’APDCG et l’ANECS) qui déplorent la suppression de la double correction des épreuves écrites cette année. Cette mesure dommageable pour les candidats pourrait avoir pour conséquence en une baisse du nombre de diplômés et in fine en une baisse du nombre de stagiaires. Quelles démarches comptez-vous entreprendre auprès du ministère pour garantir que cette mesure, présentée comme temporaire, ne devienne pas permanente ?

L’organisation du DSCG a été très particulière en 2020 pour l’ensemble des étudiants du fait du contexte sanitaire. Que ce soit pour la correction des copies, mais également avec l’absence d’oraux pour soutenir le mémoire, les candidats n’ont pas eu toutes leurs chances dans cette épreuve.

Nous soutenons que l’arrêté du 4 août 2020 ne doit être qu’une mesure exceptionnelle limitée à la sécurité sanitaire de chacun, et nous demandons que les conditions antérieures soient rétablies dès que la situation le permettra.

Dans une approche plus forte avec le Ministère, nous serons présents pour donner notre avis sur l’organisation de ces épreuves, afin que chaque candidat soit évalué selon des critères équitables, et que la filière comptable soit respectée et encouragée.

 

Pensez-vous que ces difficultés rencontrées autour des diplômes pourraient impacter l’attractivité de la profession ?

Il est certain que les mesures de confinement auront nécessité des efforts supplémentaires de la part des candidats cette année. Nous espérons qu’ils ne se seront pas découragés pour autant car la filière comptable a toujours un fort besoin de recrutement.

Nous prévoyons de surveiller de près les résultats des examens afin de nous assurer qu’il n’y ait pas de diminution du nombre des diplômés, et nous serons prêts à engager les moyens du CSOEC pour aider à l’attractivité vers les cabinets. Notamment par le biais de l’action de formation continue que nous déployons au service des cabinets, qui pourra palier des lacunes le cas échéant.

 

De façon plus globale, pouvez-vous nous exposer votre programme concernant le stage et le diplôme d’expertise comptable ?

Nous ne souhaitons pas remettre en question les valeurs du diplôme actuel, car il participe grandement à la force de la profession.

Nous sommes attachés à l’épreuve du Mémoire qui permet d’entrer dignement dans la profession.

Pour autant, nous souhaitons élargir le champ de compétences en changeant le contenu des modules de formation au long du stage d’expertise comptable, qui relèvent de la compétence du CSOEC, afin de combler les lacunes en communication, commercialisation, gestion de la data, gestion d’une équipe, gestion d’une entreprise. Ce qui fait défaut à ce jour est de préparer les stagiaires à devenir des chefs d’entreprise.

Pour découvrir l’ensemble de notre programme : https://osons-ensemble.fr/

 

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Nota : Sollicité pour répondre aux mêmes questions, Stéphane BENAYOUN, candidat Visions d’experts, n’a pas donné suite à notre demande.

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