2 décembre 2016

Vous avez au moins liké un post de Vie de comptable, cet acteur devenu phare sur les réseaux sociaux. Découvrez l’histoire du projet avec Géraud Nayral, son fondateur !

 

Données partagées : Comment est né ce projet ?

VDC est né un soir du mois d’avril lors d’une discussion passionnée avec mes futurs associés sur la profession de l’expertise comptable, que je pratique désormais depuis plus de 3 ans. Je leur racontais quelques désormais fameuses

“brèves de clients” pour leur plus grand plaisir, ceux-ci étant impressionnés par le nombre d’anecdotes drôles que j’étais en mesure de raconter.

L’un d’eux m’a alors demandé pourquoi je ne faisais pas une page Facebook là-dessus, ce à quoi j’ai répondu que c’était une bonne idée… Et le principe était acté le soir-même. Il nous a ensuite fallu quelques jours pour réfléchir à la mise en place de la page ainsi qu’au contenu.

 

Vos associés ne sont pas de la profession. Quel regard portent-ils sous elle ?

Mes associés sont issus d’une formation d’ingénieur pour le premier et de l’infographie pour le second. Ils ne connaissaient à vrai dire pas très bien la profession avant de me connaître, si ce n’est les habituels clichés : ils voyaient l’expert-comptable comme très rigoureux et sérieux et par conséquent un peu austère, passant ses journées à remplir des tableaux incompréhensibles pour le commun des mortels.

Et ils pensaient aussi qu’un entrepreneur est “obligé” de recourir à ses services !

 

Comment avez-vous trouvé le temps d’animer votre page en pleine période fiscale ?

Je dois avouer que le lancement fut un peu rude en termes de temps à trouver car, au 24 avril, on a souvent deux ou trois trucs à faire en cabinet comptable !

Ceci dit, on ne peut absolument pas faire l’impasse sur un temps minimum à consacrer à la stratégie numérique d’un projet, même pour une simple page Facebook. Il faut en effet prendre le temps de lire tous les commentaires, répondre aux questions et messages privés (presque quotidiens) et surtout réfléchir au contenu à publier.

Mes associés et moi-même sommes fans des memes, ces messages contenant un texte court et drôle d’origine anglosaxonne.

Nous avons donc pensé utiliser ce type de communication pour la page, ce qui semble marcher. Nous nous tenons à un minimum d’un post par jour, ce qui peut sembler rapide à faire mais qui prend une toute autre tournure lorsque la panne d’inspiration se fait sentir !

J’estime à une moyenne de 5 heures par semaine le temps de travail nécessaire à l’alimentation de la page et du site (viedecomptable.fr) notamment en raison des articles que je dois écrire deux à trois fois par semaine !

Vous êtes EC stagiaire et vous allez devenir chef d’entreprise. En quoi le diplôme et votre formation vous seront-ils utiles ?

Le stage d’expertise comptable et la préparation du DEC m’ont apporté toutes les clefs pour réussir en tant que chef d’entreprise, et je ne regrette pas une minute d’avoir choisi cette voie.

En effet, c’est à mon sens le parcours le plus complet qui soit en termes de compréhension et de gestion d’entreprise, le métier lui-même étant d’accompagner la gestion de nos clients.

Venant de l’expertise comptable, les seuls aspects de la création d’entreprise que nous ne maîtrisons pas sont la communication et le marketing, auxquels nous ne sommes pas formés.

Un apprentissage par soi-même reste donc fortement recommandé. VDC nous apporte notre première expérience là-dessus, ce qui est très enrichissant !

Votre avis sur les actions d’attractivité de la profession ?

Les visites dans les collèges, lycées et bientôt écoles primaires de France apportent certainement quelque chose à l’attractivité de la profession, mais je pense qu’il reste toutefois bon nombre d’actions à mener afin de conserver dans la profession, les 1 500 jeunes qui font le choix de l’expertise et de l’audit chaque année. En effet, les chiffres sont là : la moitié des ECS quittent la profession après l’obtention du DEC, ce qui est dommage.

Les raisons sont, de plus, assez basiques et il serait relativement simple de commencer à y remédier : les salaires sont trop bas par rapport aux rémunérations en entreprise et le management peu motivant pour convaincre ces jeunes de rester. La charge de travail et le stress permanent dus aux échéances seraient supportables si les deux critères cités ci-dessus étaient en adéquation avec les efforts demandés.

 

Parlons un peu de VDC, avez-vous quelques chiffres à nous donner ?

VDC c’est : »1 000 likes la première semaine d’existence, 5 000 la seconde et plus de 12 000 en moins de deux mois ; »» 1 post par jour minimum, qui comptabilise de 100 à 2 000 likes ; »1 site internet depuis le 21 mai, qui comptabilise plus de 100 000 visites le premier mois ; »»1 à 3 articles par semaine, qui attirent de 2 500 à 10 000 visiteurs.

Partager cet article

Panier
Scroll to Top